Re: Cinéma (topic unique]

[RIRIMembre d'or]

(Res)sortie DVD de "Blanche neige et les sept nains"...
La précédente édition, complêtement épuisée dans le commerce depuis des années, datait de 2001 et se vendait à prix d'or sur le net, plus encore si elle était toujours sous cello !
Et bien, cette nouvelle édition rend caduque l'ancienne qui n'a désormais plus aucune valeur.

Pour la petite histoire, à l'époque de la VHS, tous les Disney sortaient au compte-goutte mais il n'était nullement prévu par les ayants droits de sortir celui-ci un jour : "Blanche Neige" devait demeurer un mythe et était promu aux seules diffusions ciné...
Le laisser en possession du commun des mortel lui aurait fait perdre une bonne partie de sa magie et de son pouvoir de fascination...

Il sortit bien néanmoins dans les années 90.
Cette bonne nouvelle, on la devra au déficit financier de Disneyland à l'époque et, la firme Disney, pour redorer son blason, décida finalement de le sortir au grand-public ! Une aubaine !!

Sinon, rappelons que le dessin animé en lui même, probablement le meilleur des studios avec "La Belle et le Clochard", et donc forcément un des plus beaux dessins aimés du monde, reste un modèle de "graphisme et de "mise-en-scène", car oui on peut parler ici de mise en scène même dans un dessin animé, tant les cadrages, les situations, les mouvements (n'oublions pas que l'évolution des personnages a été faite à partir d'une étude du déplacement de l'être humain) et les effets sont recherchés (voir la "mort" de Blanche Neige ayant croqué la pomme, et traitée "hors champs", suggérée uniquement par son ombre).

C'était aussi la bonne vieille école de l'animation à l'ancienne, avec technique celluloïd, par "plaques" superposées pour évoquer le relief.
Mais il n'en demeure pas moins que, même avec ses 70 ans d'âge, "Blanche Neige" n'a pas pris une ride...

Une restauration, comme toujours chez les grands classiques Disney, a été opérée pour la circonstance... Restauration superbe (on dirait que le DA n'a que quelques années) mais qui pourra néanmoins faire tiquer quelques puriste, l'aspect parfois "flambant neuf" jurant un peu avec la magie et trahissant l'époque à laquelle il fut réalisé.

[RIRIMembre d'or]

"Twilight - part 1 fascination" :

Une petite niaiserie dont le succés public peut étonner (bein sûr ça n'est que mon avis).
En effet, malgré un thème propice à une imagerie et des séquences étonnantes, rien de se passe (pratiquement) durant tout le film. On attend en vain des séquences de combats chocs entre vampires et lycans... L'attente va être longue, trés longue...
Bref, si vous voulez des morsures : passez votre chemin !!!!!
C'est en même temps diront certains l'originalité du film qui s'écarte des clichés habituels au genre... Car le but était ici avant tout de faire un récit "atmosphérique", comme le roman (part 1) duquel il est tiré...
Mais bon, cela reste bien longuet quand même...

Pour autant, le film n'est pas totalement dénué d'intérêt. Mais en réalité, c'est son actrice principale qui le porte en grande partie sur son épaule.
Kristen Stewart se révèle en effet une excellente comédienne, contrairement au pâlot (au propre comme au figuré) Robert Pattison, qui ne semble jamais concerné par son rôle de gentil vampire, et donne l'impression à chacune de ses apparition d'avoir ingurgité 3 Lexomil peu de temps avant...
Tout le contraire de la superbe Kristen donc, dont le seul reproche que l'on pourrait faire est sa trop grande maturité d'esprit par rapport au personnage qu'elle est censé interpréter (elle semble trop à l'aise partout, et est rarement effrayée, n'impliquant ainsi pas totalement le spectateur dans ses (més)aventures).

Enfin, nous n'avons plus droit aux sempiternelles scènes où la collègienne qui débarque est mal accueillie par ses camarades... et c'est tant mieux !!!

La mise-en-scène, quoique trés académique et trés "téléfilm", reste appliquée . La photographie est à ce propos splendide. Par contre les effets spéciaux vont du honorable au "trés mauvais" - voir à ce propos la médiocre -techniquement parlant- séquence "d'envolée" dans les arbres).

Sinon, les relations entre les 2 tourtereaux n'ont pas le temps de s'épanouir ni d'évoluer et progressent trop vite (en gros, c'est "je t'aime à la folie et ne pourrait jamais me passer de toi" au bout d'une demi-heure !!) mais n'est-ce pas là le problème lié aux adaptations ciné tirées d'un roman (en doit tout condenser en 2h environ)...

Bref, à chacun de voir !


"The Descent 2" :

Vient de sortir en salles.

Un film que je n'ai pas encore vu et n'irait pas voir. En voici la raison :

Il y a quelques années, l'anglais Neil Marshall réalisait un petit bijou d'horeur et d'épouvante : The descent.

Ce film racontait les mésaventures d'un groupes de femmes spéléologues parties en reconnaissance dans une grotte... Mais un éboulement les condamnera (temporairement ?) à se retrouver prisonnière sous terre...
Le climat claustro du film, la caractérisation des personnages et l'intensité de certaines scènes aboutissaient à un chef-d'oeuvre du genre.
Aussi, Hollywood décida donc de se saisir de la franchise et d'en produire une suite...

Oui, mais voilà : la version européenne du film ne se prétait nullement à une suite.
J'ai bien dit : la version européenne ! car il faut savoir que, aux Etats-Unis, les distributeurs supprimèrent le dernier chapitre pour amener un point de vue radicalement différent ôtant ainsi une grande partie de l'impact qu'il produisit partout ailleurs.

Dans cette suite donc, l'héroïne du 1er épisode, survivante dans la version américaine, repart en reconnaissance dans ces horribles grottes des Appalaches dans l'espoir de sauver quelques éventuels rescapés.

Ce pitch va à l'encontre total de l'esprit qui émanait du film de Neil Marshall : car non seulement, dans la version originale, il semblait n'y avoir aucune issue pour cette héroïne (contrairement à la version US), mais en plus, même en faisant abstraction de cela, il semble difficile pour elle, aprés avoir sombré progressivement dans la folie (revoir son évolution psy dans le 1er chapitre et ce qu'elle est amenée à faire), de rester suffisemment lucide et solide pour entreprendre de retourner sous-terre pour une espèce d'opération sauvetage... En gros : comment cette femme ayant perdu la raison peut encore entreprendre des choses ? Fi du trauma de l'héroïne donc, engendré par sa douloureuse expérience dans le volet précédent !

Mais bon, puisqu'elle n'était pas à l'origine censé s'en sortir dans le 1er volet, on peut considérer que cette suite n'a pas lieu d'exister...