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[Terminé] Le jeu des interpretations N°1 Empty [Terminé] Le jeu des interpretations N°1

Lun 28 Mai 2012 - 9:50
Bonjour,

Comme je l'avais proposé dans la section "idées d'améliorations" je propose le jeu des interprétations j'ai été autorisé à l'effectuer dans ce forum.

Pour rappel, il s'agit d'imager un texte pour identifier les différences entre l'imaginaire écrit et son interprétation visuelle.

J'avais proposé un thème aléatoire fourni par un modo ou un admin, mais un modérateur m'a signaler que je pouvais poster ce que je voulais... Et comme je n'ai pas d'inspiration, je sors un vieux début de nouvelle d'un tiroir poussiéreux pour voir ce que vous allez pouvoir en faire... (Entre-autre, parceque je n'ai pas d'inspiration pour le moment)

Le vainqueur, ou proposera un texte à interpréter, on me donnera un thème à traiter pour le prochain sujet, A lui/elle de voir. hiiiii

Titre : Douze Navires


La flotte sortit de l’espace contracté pour pénétrer dans l’univers réel en formation compacte. Immédiatement après, les coques s’ouvrirent pour laisser des flots ininterrompu de chasseurs et des tourelles. Aucuns feux de position n'étaient allumés, noirs sur noirs, les navires cherchaient à se cacher sur le fond spatial. La plupart ressemblaient à d’immenses cylindres, plus ou moins différents suivant les modèles et les tailles. Leur formation s’élargit alors pour espacer leur laisser des possibilités de manœuvrer si nécessaire. Chacun des gros porteurs était long de plusieurs centaines de mètres pour le plus petit, jusqu’à dix kilomètres pour le plus gros. A l’intérieur de l’un d’entre-eux, le commandant du navire, suivi d’un inspecteur de la police spatiale pénétrèrent sur le pont. Celui-ci était petit, bardé d'écrans, de voyants et de cadrans. Avec une immense baie sur le vide spatial. Tout les deux étaient jeunes, le premier était taillé comme un mannequin, les cheveux rasés, le regard brun incrusté dans un visage bronzé par les étoiles. Le second, était tout en rondeurs, la peau blanche, et des yeux bleus qui pétillaient d’une intelligence rare.
« - Je vous ai dit que nous avions toutes nos chances.
  - Ce n’est pas un navire comme les autres que nous chassons commandant. C’est le CFS Ophélia. CFS : Colony’s Fighter Ship, un vaisseau de guerre des colonies. L’un des douze navires qu’ils ont concu, et l’un des six navires du concile du centaure qui plus est.
  - Merci pour la leçon d’histoire. Le concile a eut lieu il y a trente ans. Nos armes sont nettement plus performantes qu’à l’époque, et notre blindage aussi. »
L’inspecteur secoua la tête de dépit, son interlocuteur, en apesanteur, se dirigea vers l’opératrice radar.
« - Où est cet enfoiré ?
  - Je reçois les premières informations commandant. Mais, à priori, il n’y a rien dans ce secteur.
  - Quoi ? Mais nos sondes… Navigateur ! cria-t-il en se retournant.
  - Commandant ?
  - Où est-il ? D’après les calculs de trajectoires, il devrait être ici.
  - Oui commandant, il devrait être ici, depuis environ une heure. Il faut vingt-quatre heures pour charger un propulseur à espace contracté. Il devrait encore être ici, je n’y comprends rien..
  - Commandant, murmura l’opérateur radio, installé au plafond. Le Spielberg a trouvé un champs de débris, éparpillé sur plusieurs centaines de milliers de kilomètres.
  - Je l’ai aussi, mais il est inerte. Confirma l’opérateur radar. Aucun signe de l’Ophélia. »
Le commandant regarda l’inspecteur avec un regard incrédule. Ce dernier continuait de secouer la tête.
« - Vous commencez enfin à comprendre, votre cible est la plus terrible des armes de guerre, ceux qui l’ont idiotçue avaient plus d’une centaine d’année d’avance sur nos propres navires. Ce n’est pas en trente ans que l’on rattrape un tel retard. Scanner, est-ce que vous pouvez me dire ce qui a détruit l’épave ? Y-a-il des traces de tirs ? Peut-on savoir qui lui a tiré dessus ? »
A son poste, juste à coté de l’opérateur radio, ce dernier secoua la tête.
« - Désolé inspecteur, il n’y a aucun résidu, c’est assez étrange d’ailleurs… Tout ce que je peux dire, c’est que le combat à l’air récent. Attendez… J’ai quelque chose, je l’affiche à l’écran principal. »
Tout le monde regarda alors le grands écran, qui montrait une immense pièce métallique qui tournait lentement sur elle-même. Soudain, les rayons du soleil voisin éclairèrent sa surface, laissant apparaître en lettres blanches ‘’CFS OPHELIA’’.
« - Nom de dieu… Que s’est-il passé ici ? Radar, vous êtes sûre qu’il n’y a personne ? Où est l’épave de son agresseur ?
  - Oui commandant, du moins, personne que je puisse détecter. »
Après une petite minute de réflexion, le commandant déclara :
« - Ok, on reste en furtivité maximale… Dites à un groupe de chasseur d’aller voir l’épave de plus près,…
  - Ici les communications, Inspecteur Iblin, c’est pour vous, communication par ansible du commissariat central de la station Toular. »
L’homme se dirigea vers l’opérateur radio, se tint en suspension sur une des barres de maintient, et, de l’autre main, mit un petit casque sur les oreilles. De son coté, le commandant continuait à réfléchir sur la suite à donner. Le petit équipage commençait à devenir nerveux : les vaisseaux de guerre des colonies n’étaient pas nombreux, beaucoup avaient été détruits durant la guerre, mais, lors d’une bataille, il était rare qu’ils perdent. Même seul contre une flotte entière. Et là, ils n’arrivaient même pas à le trouver. La tension monta subitement lorsque l’inspecteur raccrocha violemment son casque. Avec énergie, il passa la communication sur le canal externe pour que tous, sur le pont, l’entende.
« - Vous pouvez me répéter ça ? Commença-t-il.
  - Je sais que ça paraît incroyable, mais un navire des colonies s’est amarré à la station spatiale de Toular. C’est la panique ici, personne ne sait comment réagir, le commissaire a placé la capitaine en détention, le navire débarque des milliers de personnes plus ou moins blessées. Et, même si c’est futile, un groupe de corvette encadre le navire aux docks.
  - Quel est son indicatif ?
  - CFS Cassandra. C’est… c’est…
  - C’est l’un des douze, compléta l’inspecteur complètement dépité.
  - Oui, et sa capitaine a demandé à vous parler personnellement.
  - Je ne la connais pas, j’avais dix ans à la fin de la guerre.
  - Il s’agit du capitaine Sergoff Alicia.
  - ‘’Surcouf’’ ? Mais qu’est-ce qu’elle fout là elle ?
  - Je sais pas, elle refuse de nous parler. Répondit la voix à la radio.
  - Bon, j’arrive avec la première navette.
  - Merci inspecteur. »
L’inspecteur coupa la communication, puis regarda le commandant avec un air d’incompréhension.
« - Deux navires des colonies en si peu de temps, quasiment au même endroit, dans l’immensité de la galaxie ? C’est un peu gros pour une coïncidence vous ne croyez pas ? Commenta le commandant du navire.
  - Je me demande surtout comment cette foutue nana s’est retrouvé avec ce navire…
  - Vous la connaissez ?
  - Oui, j’ai cherché plus d’une fois à l’arrêter, mais c’est une véritable anguille.
  - Pirate ? interrogea le commandant, en apesanteur.
  - Non, corsaire. Je sais que pour vous, la différence est mince, mais pour eux, ce sont deux mondes complètement opposés, avec, au milieu, la police spatiale.
  - Vous avez l’air de bien les connaître.
  - A force de vouloir les coincer, on finit par en connaître quelques un. Et Surcouf est dans ce cas-là. Mais dans quelle censuré est-elle allée se fourrer celle-là ? Continua-t-il de jurer.
  - Mais ce n’est pas son vrai nom…
  - Non, elle s’appelle Alicia Sergoff. Surcouf est un surnom qui lui a été donné, elle ne l’a pas demandé. Est-ce que je pourrais vous demander de m’affréter une navette pour que je rejoigne la station ?
  - Pas la peine, Navigateur, cap sur la station Toular, communication, prévenez la flotte.
  - Bien commandant. »
L'un des navire commença alors à manœuvrer pour quitter sa position dans la formation. Les chasseurs qu'il avait envoyé revinrent, une fois fait, il chargea son propulseur et passa dans l'espace contracté. Il ressortit aux alentours d'une immense station spatiale. Généralement, il y avait toujours beaucoup de vaisseaux autour de ces installations gargantuesques.
Là, l'espace était vide.
Même les docks de la station avait été vidés.
Seuls quelques patrouilleurs de la police se déplaçaient mollement dans les environs. Généralement, ils s'occupaient de la chasse à la contrebande et aux personnes recherchées. Là, il n'y avait personne à contrôler. Mais ils continuaient, comme pour tenter de rassurer les habitants de la station.
« - Commandant, il n'y a qu'un seul navire aux docks.
  - Laissez-moi deviner.
  - Oui, le CFS Cassandra. »
Le silence se fit pesant, alors que le commandant réfléchissait.
« - Prévenez la station, on fait le tour, pour voir à quoi il ressemble et on s'amarre assez loin de lui.
  - Bien commandant.
  - Navigateur, faites-nous passer au-dessus de lui. Et pas de conneries, vous gardez toutes nos armes rangées. »
Lentement, le navire noir entama sa manœuvre. L'inspecteur se rapprocha de la baie d'observation. Soudain, il vit le Cassandra, arrimé à l'énorme station, entouré d'une nuée de petit vaisseaux bardés de gyrophares rouges et bleus. Mais, vu sa taille, il restait visible et facilement identifiable dans cet espace dénué de tout autre gros porteur. Il était extraordinaire, totalement différent des autres navires de conception terrestre. Long de deux kilomètres, large de plus d'un kilomètres et haut de sept cent mètres. Vu du dessus, il ressemblait à un immense trident aux formes arrondies et biseautées. Vu de face, il était cintré comme un chevron. Le bleu nuit de sa coque le rendait à peine visible, seules des lignes bleues fluo , presque lumineuses, entourées d'un halo signalaient son inquiétante présence. Sur ses flancs, écrites en lettres blanches, son indicatif : CFS CASSANDRA.
Il était superbe, tout spectateurs posant les yeux sur lui en oubliait presque que c'était une machine de mort tant il était magnifique, fin et racé. Telle une femme fatale, le navire semblait se désintéresser complètement des nuées de véhicules de police qui l'entourait, comme si cela ne constituait pas une menace pour lui. Il semblait neuf, et très bien entretenu.
Alicia, comment t'es-tu retrouvée aux commandes de ce monstre ? S'interrogea l'inspecteur.
« - Il me paraît bien petit, est-ce que l'on est sûr que c'est bien le Cassandra ?
  - En tout cas, son transpondeur est allumé, et il en envoie l’indicatif. Informa l'opérateur scanner.
  - Ouais, allons nous poser pour tirer cette affaire au clair. Moi, je reste septique, d’autant qu’en dehors des noms, on ne sait rien de ces vaisseaux, même pas leurs formes. Celui-ci est à peine plus grand qu’une frégate.
  - Désolé commandant, il faudra prendre une navette : la station nous refuse l'accès aux docks.
  - Comment ça ? Se retourna le commandant
  - Apparemment, ils ont eut des émeutes quand le navire est arrivé, tout le monde voulait quitter la station. Les autorités ne veulent plus que cela se reproduise. En revanche, l'accès pour les navettes nous est autorisé.
  - Bien, j'y vais.
  - Je viens aussi.
  - Si vous voulez commandant, mais... Là nous allons pénétrer dans mon monde, mon domaine. Les règles ne sont pas les mêmes qu'à bord d'un navire de guerre terrestre, essayez de vous en rappeler. Expliqua l'inspecteur en se dirigeant vers la sortie pont du navire.
  - J'essayerai. Navigateur remettez la pesanteur artificielle. » Répondit le commandant en sortant à sa suite.
Ils traversèrent des couloirs quand il eut l'annonce de la remise en route de la gravité artificielle. Ils étaient entrés en planant, ils sortirent en marchant dans le hangar à navettes, juste à coté des chasseurs.
« - Et si vous me parliez un peu de cette capitaine corsaire ? Interrogea le commandant.
  - Surcouf ? Un sacré phénomène celle-là ! Pour commencer, même avec un navire complètement pourri, elle arrivait à bluffer les meilleurs enquêteurs de la police.
  - Tiens donc ?
  - Pendant deux ans, je lui ai couru après, cherchant sans cesse un motif suffisant pour la traduire en justice... »
Les deux hommes montèrent dans une petite navette et s'installèrent avant de se sangler. L'inspecteur continuait à parler.
« - Mais ce n'est vraiment pas simple d'arrêter un corsaire, d'autant qu’ils sont appréciés dans certains secteurs, même s’ils sont maudits dans d’autres. Alicia, est particulièrement respectée dans le nôtre. Et j’ai eu droit à une démonstration des raisons de ce respect. Et, ce jour-là, elle a gagné le mien.
   - Ah ?
  - Elle a évité une véritable tragédie sur une colonie. C’est grâce à elle, et a son équipage de dingues que personne n’en a parlé aux informations. »
La navette décolla, passa un sas et se dirigea vers la station.
« - Racontez-moi donc ça.
  - Pas pour le moment, on verra ça plus tard. Dites vous que la jeune femme que vous allez rencontrer est une véritable experte en tactiques  spatiale.
  - Une jeune femme ? Quel âge a-t-elle ?
   - Vingt-cinq ans. »
La navette se déplaça dans l’espace et alla se poser sur un des petits docks de l’immense station spatiale.
« - En attendant, cette histoire à mis le secteur entier sans dessus dessous. Commenta le commandant. J’espère qu’elle a une histoire correcte à nous raconter. Cela fait un bon mois que l’on navigue dans le brouillard, sans vraiment savoir ce qui se passe, avec des stations en ruines et des cadavres plein l’espace.
  - Je suis d’accord avec vous, il y a déjà eu trop de morts. A ce qu’il paraît, les équipes de sécurités en sont toujours à retirer des cadavres des stations et des navires détruits. »
A leur sortie, un officier de police en uniforme les attendait. Il les accueillis en leur serrant la main. Il avait un visage juvénile plein de joie de vivre et les cheveux coupés court.
« - Bienvenus à bord, Inspecteur, Commandant. Je suis le lieutenant de police Samuel Kamick.
  - Kamick ? Vous venez des colonies ? Remarqua le commandant, méfiant.
  - En partie. Mon père était terrestre, ma mère était colon. C’est fou tout ce qu’il peut se passer durant une croisière spatiale.
  - Comment ça se passe lieutenant ? Recentra l’inspecteur.
  - Pas trop mal. Disons que cela pourrait être pire. L’équipage du Cassandra reste à son bord. Contre sa réédition, le capitaine du navire à obtenu du commissaire de débarquer ses passagers. A ce sujet, vous n’allez pas croire d’où ils viennent : La station Tilarazid.
  - Mais Tilarazid a été détruite il y a vingt jours, par l’Ophélia qui plus est, les archives retrouvés à bord de la station le prouvent. Objecta le commandant. Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ? »
Les trois hommes montèrent dans le petit véhicule de police. Puis, une fois l’auto en déplacement, ils reprirent la conversation.
« - Justement, vous me demanderiez ce qu’ils foutent ici, je vous répondrai que j’en sais rien. La capitaine a refusé de répondre, à moi comme aux autres. Quand aux réfugiés, la seule chose qu’ils savent, c’est que la capitaine du Cassandra à abattu un réfugié.
  - Ce n’est pas le genre d’Alicia de tirer comme ça. Objecta l’inspecteur.
  - Toujours est-il qu’un cadavre par balles est sorti sur une civière avec les réfugiés. Répondit le policier.
  - Pouvez-vous me dire comment s’est déroulée l’arrivée du navire dans le secteur ?
  - Oui, il est sorti de l’espace contracté normalement, et a demandé à s’arrimer. Son indicatif a rapidement fait le tout du secteur, et tout les navires alentours sont partis comme s’ils avaient vu un pestiféré. Il y a eut une courte négociation, puis il s’est posé. La capitaine s’est rendue au commissaire et puis… rien. C’est le statut quo.
  - Depuis combien de temps est-elle arrivée ?
  - Une bonne semaine. Mais le commissaire voulait la faire parler avant de contacter qui que ce soit. Quitte à employer la manière forte.
  - Ne me dites pas qu’il a violenté une femme. Murmura le commandant à la limite de la colère.
  - Qui ? Le commissaire ? Non, un de ses adjoint s’en est chargé. Je dois d’ailleurs passer à l’hôpital voir comment il va ; après vous avoir déposés bien sûr. Cette nana est une vraie furie. Nous sommes arrivés. Je vous laisse et je repars. »
Le véhicule se gara devant un bâtiment portant le symbole de la police. Les deux hommes sortirent de la voiture, qui, une fois les portières fermées, reparti.
« - Allons voir ce phénomène. » Déclara le Commandant en commençant à monter les marches.
Dedans, c’était l’effervescence, les deux hommes comprirent que la simple présence du navire avait généré autant de dégâts que la guerre civile. Des bribes de conversations parlaient de pillages, de viols, de meurtres et d’actes de vandalismes.
« - On dirait que la station a pété les plombs. Ces gens là ne peuvent-ils pas se tenir ? Commenta le commandant en avançant vers le bureau du responsable
  - A l’approche de leurs morts, la plupart des gens redeviennent des animaux. Ils se sentent en sursis, alors y’a beaucoup de règlement de compte.
  - Ouais, vous aviez raison : c’est un autre monde. »
Après avoir rencontré le commissaire les deux hommes se dirigèrent vers une des salles d’interrogatoires. En passant, l’inspecteur pris une infusion de Mélardanie à l’un des distributeurs. Puis, ils entrèrent dans la salle où une femme les attendait, dos à la porte. L’inspecteur posa la tasse de tisane extraterrestre rose à coté de la jeune femme.
« - Bonjour Alicia, tu as maigri on dirait.
  - Inspecteur Iblin, je commençais à douter des capacités cérébrales de vos collègues. Répondit la jeune femme, en regardant avec insistance le commandant qui entrait à la suite de l’inspecteur. Merci pour la Mélardanie. Ca fait du bien de pouvoir ingérer quelque chose que je peux identifier. »
Le commandant en profita lui aussi pour l’observer. Elle était rousse, avec une coupe rétro : les cheveux lisses attachés en catogan tombaient sur une veste de pilote spatial brune posé sur la chaise. Elle portait un débardeur blanc, un pantalon beige moulant, terminées par une paire de bottes magnétiques, et, sur sa cuisse droite, un holster vide. Le communicateur, placé sur son bras gauche, était à la fois un outil et un objet de mode. Elle paraissait plutôt à l’aise, pas vraiment gênée d’être considérée comme suspecte dans la salle d’interrogatoire d’un commissariat de police.
« - Je te présente le Commandant Jarlanne, il n’est pas là pour te plomber, juste par curiosité.
  - Bien sûr, je vais te croire.
  - Je te l’assure. En fait, il chassait le CFS Ophélia avec la septième flotte dans le secteur d’à coté. Mais on en a juste retrouvé quelques morceaux d’épave.
  - Si c’est ceux auxquels je pense, alors ce n’était pas l’Ophélia, ce n’était qu’une pâle copie. Ensuite, je tiens à m’excuser si j’ai amputé votre tableau de chasse, mais j’ai dû en faire des confettis. »
Les deux hommes dans la pièce se dévisagèrent, totalement atterrés de ce que la jeune femme venait de leur avouer. Dû au fait qu’un navire coutait plus cher à produire neuf plutôt qu’à le réparer, lors d’une bataille spatiale, il était plus intéressant de trouer la coque du navire adverse, pour éliminer l’équipage et en récupérer la carcasse. Là, elle venait de leur avouer en avoir vaporisé un.
« - Et le ‘’Double jeu’’ ? Interrogea l’inspecteur.
  - Tu en trouveras les morceaux près de l’épave de l’Ophélia. C’était un super navire, il va me manquer…
  - Alicia, c’est le bordel dans tout les secteurs du cadran. Si tu nous racontais tout ça en détail ? Cela pourrait nous permettre d’y voir plus clair. Je te donnerai les infos dont je dispose en échange. Cela te va ? »
La jeune femme posa sa tasse sur la table avant de regarder l’inspecteur droit dans les yeux, et lui dit avec tristesse :
« Tu ne sais rien, ou du moins pas grand chose. Tu rames, mais ce n’est pas toi qui tiens la barre. Tu es mené en bateau depuis le début, et tu ne t’es rendu compte de rien. Je vais te dire ce que tu sais : Il y a six mois, trois navires apparaissent et tirent sur tout ce qui bouge dans les espace terrestres et colons. Ils tirent même sur les capsules de survie. On a beaucoup de mal à savoir qui il sont. Soudain, ça tombe comme du pain béni : trois navires aux indicatif CFS du concile du centaure, j’ai nommé : l’Evelyne, l’Eléonore et l’Ophélia. Immédiatement après, le parlement colon indépendant nie toute implication et demande l’intervention des flottes terrestres pour supprimer la menace. Les quatrièmes, neuvièmes, et dixièmes flottes sont envoyées vérifier l’origine des problèmes, et, si nécessaire, agir. Mais elles se font toutes pourrir et disparaissent en épaves alors que les stations fantômes se font de plus en plus fréquentes… La troisième, la septième et la onzième flotte sont alors envoyé sur place avec un objectif simple : recherche et destruction. Manque de pot, la septième tombe sur un cadavre, et, juste à coté, un autre navire CFS est repéré : le Cassandra. Tu ne sais rien de plus. J’ai bon ?
  - Tu as raison, il me manque des informations. Et si tu me mettait au parfum ? »
La capitaine releva la tête en soupirant avant d’expliquer :
« - Ca va être long, pour être franche, je ne sais même pas par où commencer cette histoire.
  - Alors je vais t’aider. Comment as-tu trouvé le Cassandra ?
  - C’est une gamine qui m’y a aidé. Je veux bien en parler mais je ne veux pas qu’elle ait des problèmes : elle a déjà suffisamment morflé dans sa vie.
  - Elle n’en aura pas. Je te le promet »
La capitaine regarda quelques secondes les yeux son interlocuteur, cherchant en leur sein la trace d’un mensonge, d’une trahison quelconque. Puis elle sourit, avant de commencer son récit :
« - Ca a commencé en entrant dans le système du Colibri. On avait une cargaison de minéraux et d’alcool pour Colibri quatre… »

Voilà, choisissez la scène qui vous plaît, et que le/la meilleur(e) gagne  Very Happy

Edit : j'ai oublié la date buttoir, alors je vais mettre... disons un mois ? allez, va pour fin juin pour le dépot des candidatures

Re-edit : je ne sais pas très bien pourquoi, mais le verbe concevoir ne semble pas faire partie des termes connus du logiciel anti-insultes...
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Mar 19 Juin 2012 - 13:52
Quand j'ai émis l'idée de ce jeu, il y avait pas mal de personnes intéressées...

Est-ce parce que le texte est trop long ? ou l'univers n'inspire pas ?

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Jeu 5 Juil 2012 - 19:31
personnellement les deux texte trop long et l'univers...
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Lun 9 Juil 2012 - 17:36
Pour moi c'est pareil, j'ai pas tout lu, mais déjà c'est long et l'univers ne me passionne pas plus que ça.
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Lun 9 Juil 2012 - 18:19
C'est vrai que le texte est peut être trop long...

Pour ma part j'aime cet univers mais je consacre tout mon temps à la création de mon book, sinon ça m'aurais bien tenté.

Espérons qu'il y ai d'autres gens motivés smile
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Mar 10 Juil 2012 - 17:42
l univers m'inspire mais le texte est trop long et le sujet me parait compliqué
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